• Textes

    Tout ce que j'écris n'est pas toujours ce que je ressens.. Parfois j'écris juste ce qui me passe par la tête. :]

  • 7 février 2017

    Aujourd'hui, j'ai volé "La voleuse de livres".

    21 février 2017

    De l'infini naissent les étoiles. (phrase vue quelque part)

    7 mars 2017

    Parfois si on a gardé les choses pour soi, c'était pas forcément par peur de se faire juger des autres mais simplement parce qu'on se jugeait soi-même. Ca tombe sous le sens mais je me l'étais jamais vraiment dis.

    11 mars 2017 ~ 1h40

    Mes petites habitudes mes petites pensées mes petites réflexions mes petites balades mes petites libertés mes petites prisons mes petites guitares mes petites chansons mes petites paroles mes petites idées mes petites réactions mes petites rebellions mes petites émotions mes petites solitudes mes petites joies mes petites questions mes petites peines mes petites colères mes petits livres mes petites larmes mes petites pierres mes petites plantes mes petites bougies mes petites lettres mes petits papiers mes petits dessins mes petits carnets mes petis grigris mes petites mimiques mes petites nuits.             Ma petite personne, comme pour contre-dire mon grand corps.

    11 mars 2017 ~ 23h58

    Des fois je me dis que j'aurai dû rester enfant toute ma vie. Pour garder ce qui s'est évaporé en grandissant.

    12 mars 2017

    Arrêtez de danser la nuit. Elle cache trop de secrets.

    12 mars 2017 - toujours

    Je me demande si finalement, ce qu'on appelle un signe, ce n'est pas simplement la beauté du hasard. En fait peu importe tant que ça apporte l'espoir. Une fois, tu m'as dis que ça faisait juste souffrir, que ce qu'on en disait, c'était que des conneries. Mais c'est pas vrai. L'espoir ne fait peut-être pas vivre mais il fait avancer, c'est un petit bout de lumière qu'on voit au loin et qu'on souhaite atteindre. 


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     2 janvier 2017

    J'ai comme l'impression qu'il faut partir loin pour me retrouver. Commencer autre chose ailleurs. Ou commencer tout court. Commencer à vivre. Mais ne serait-ce pas là le souhait des gens de mon âge? Une nouvelle vie.

     

    3 janvier 2017

    Avoir peur de dormir, ce ne serait pas avoir peur de demain, finalement?

     

    6 janvier 2017

    C'est drôle comme les gens peuvent être proches et un jour ne même plus savoir quoi se dire.

     

    10 janvier 2017

    Chère petite âme,

    Je crois être prise d'une profonde fatigue. Une de celles qui viennent de loin. Il faut que tu t'écoutes, petite âme. Manifeste-toi plus violemment, fais surface, des bulles, quelque chose. Apporte-moi le débordement. Ne reste pas cachée dans on brouillard, n'ai pas peur, viens et aide-moi à vivre. A vivre en grand.

     

    11 janvier 2017

    Dans un ultime effort, j'abandonne.

     

    15 janvier 2017

    Je me sens maintenant incapable de faire une nuit blanche. Ca laisse bien trop de temps pour penser.

     

    17 janvier 2017

    Telle une coquille vide de plein.

     


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  • Pour la première fois, l'air de la fin me mord le visage.

    Ouverture de la porte.

    Un "Coucou!" lancé à pleine voix. Trop aiguë peut-être.

    Un maigre sourire en réponse, presque inexistant.

    Un "comment tu vas" qui s'impose mais ne se pause pas. On en connaît déjà la réponse. Elle se tait. Ne participe pas. Ne parvient même pas à sourire. On parle alors pour combler cette absence, pour distraire la mort endormie. On évoque le passé à raison du futur, mais, le vide se prélasse dans ses prunelles. Tout ces savoirs, tout ces souvenirs, perdus à jamais dans le brouillard, la maladie. Tout a changé. Son corps, autrefois plein, se retrouve frêle et froissé, comme une feuille malmenée. Plus un gramme de bière, plus un gramme de chaire. La suite de mots est incohérente, on ne la comprend pas et elle ne remarque rien. Elle bute sur les phrases, ne les achève pas, oublie les prénoms. Il y a quelque chose de brisé, de fragile dans sa voix, auparavant assuré et rassurante. Mes yeux rencontrent les siens, rencontrent le vide. 

    Des probables derniers mots, dernières étreintes, derniers regards. Je chuchote, elle me regarde avec une lueur -enfin- de compréhension parmi le néant. Un promesse suspendue dans les aires, incertaine. Peut-être mes derniers mots seront-ils des mensonges.


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  • Dans la rue, on peut apercevoir une femme. Une femme sans âge, au visage parcheminé par les soucis, chez qui l'on peut deviner des années d’errance et de faim dans le creux de ses joues. Accompagnée de songes vagabonds, elle déambule, comme pour continuer d’avancer malgré un avenir sans couleurs, sans formes, sans saveurs. Ereintée, elle s’assoit sur un banc, au hasard, le regard hagard. Elle semble trembler à travers ses vêtements trop fins pour la couvrir du froid qui habite son cœur, mordue par le vent qui vient se fracasser contre son esprit fatigué. Elle a pour habitude d’allumer son briquet, pour se réchauffer les mains mais surtout pour observer l’étincelle qui en sort, en consolation de la flamme de ses yeux qui s’est égarée sur un bout de trottoir. Mais l’étincelle ne suffit pas vous comprenez, ce n’est qu’une éphémère lueur parmi les ténèbres. Elle a froid, elle a faim, elle est exténuée. Alors ça lui arrive oui, ça lui arrive de boire un peu. L’alcool, substance antalgique qui réchauffe cœur et corps. Voyez-vous, ça lui fait comme une présence, à défaut d’absences à oublier. A part celle de son chien peut-être, seul être capable de lui offrir l’amour dont elle manque. Maintenant son ombre pour seule compagnie, la solitude s’abat sur elle comme l’a déjà fait la vie, elle l’enlace sans jamais la laisser respirer. Le regard vide, même son âme semble parfois l’avoir quittée. Cadavre vivant d’une femme qui respirait un jour à plein poumons. Elle tente de se souvenir de qui elle avait l’habitude d’être. Inspirée, elle saisit alors sa guitare qu’elle a pour seul bagage, et pince les cordes comme si c’était son unique raison de vivre, ce qui est d’ailleurs sûrement le cas. Le tambourinement de son cœur coule de ses doigts, improvisation de ce que le passé lui évoque, tentative désespérée de se créer un rêve, un lieu où se terrer pour oublier et la faim et le froid et la solitude. Parfois elle chantonne, d’une voix que l’on disait jolie autrefois, aujourd'hui réduite à un murmure rauque, à raison de ne plus parler à quiconque. Elle s’accroche pourtant à sa voix pour ne pas en oublier le son, pour ne pas s’oublier elle-même. Cette femme, comme tant d’autres qui ont tout perdu. Donnez-leur seulement un petit coup de pouce, ou même d’auriculaire si vous êtes pressés, lancez un sourire franc et jetez un peu de chaleur au passage, afin d'allumer l’étincelle qui reste en eux.


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  • Inconscient du danger
    Je le croise et y plonge
    Sans cesser de tomber,
    C'est l'abîme de tes songes
    Qui m'attire.

    Gouffre parmi les eaux
    Cachant tous les mystères
    Les plaisirs comme les maux
    Confondus à la mer
    Qui m'aspire.

    Agitation troublant le calme
    C'est l'océan qui déborde
    Laissant échapper quelques larmes
    Fracas des vagues, une horde
    Qui m'inspire.

    Un monde aux nuances infinies
    Aperçu des abysses de ton cœur
    Miroir d'un royaume amoindri
    De joie, de peine et de pleurs
    Ton regard.

    (oui, c'est en vers libres et ça se voit.)


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